Au cours des deux dernières décennies, les sécheresses récurrentes de fortes intensités se succèdent à l’échelle du bassin de la Vienne. Les impacts observés sur les milieux et sur les usages sont d’ores et déjà tangibles. A titre d’illustration, respectivement 40 % et 30% des stations de suivi des cours d’eau du bassin de la Vienne étaient en assec ou sans écoulements en 2019 et 2020. Par ailleurs, les 3 dernières années (2018-2019-2020) sont les plus chaudes jamais enregistrées en France.
Les grandes retenues de la Maulde et du Taurion participant au soutien d’étiage de la Vienne ont connu en 2018 des niveaux historiquement bas qui suscitent des interrogations sur la possibilité de maintenir à l’avenir pour la Vienne un débit suffisant pour satisfaire les différents usages. En particulier, des difficultés d’approvisionnement en eau ont d’ores et déjà été signalées notamment sur l’amont du bassin mettant en exergue la fragilité des têtes de bassin en lien avec la faible capacité de stockage de l’hydrosystème.
- Cours d’eau avec un très faible écoulement
Dans ce contexte, l’EPTB Vienne a défini en 2019, une stratégie d’adaptation au changement climatique qui s’articule autour de 2 piliers :
- Améliorer la connaissance grâce à une approche prospective,
- Mener des actions spécifiques en faveur de l’adaptation au changement climatique comme l’incitation aux économies d’eau (voir la rubrique ressource en eau) et la réduction du nombre de plans d’eau afin de diminuer la sur-évaporation (Voir la rubrique étangs).
Cette stratégie d’adaptation a été présentée par Stéphane LORIOT, directeur de l’EPTB-Vienne, lors d’une Webconférence intitulée « Sécheresse et ressources en eau : agir à court et long terme » organisée par l’Office International de l’Eau (OiEau) le 19 janvier 2023. Vous pouvez retrouver une rediffusion de la conférence sur la chaîne youtube de l’OiEau (Intervention de Stéphane Loriot à 5:30).
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